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La société civile outillée sur « la négociation pour la durabilité en zone côtière guinéenne »


Du jeudi 23 au vendredi 24 septembre dernier, l’ONG Guinée écologie a organisé à Conakry un atelier de formation à l’intention de la société civile et des médias nationaux, sous le thème « atelier de formation des organisations de la société civile à la négociation pour la durabilité afin de prendre en compte les impacts des projets de mdéveloppement en zone côtière guinéenne ». Pendant 2 jours, les participants ont été outillés sur la négociation, le types et outils de bases de la négociation ainsi que sur les étapes de la négociation



(préparation et facilitation de la négociation, élaboration d’un accord).

Durant la première journée, la définition de la négociation, ses types et les caractéristiques du processus de négociation ont été exposé aux participants. Définie comme un processus par lequel deux parties trouvent un accord, ses six outils de base ont également fait l’objet de de discussions. Ces six outils sont: l’analyse des causes approfondies, l’analyse des problèmes,


prenantes, l’analyse des 4R – Droits, responsabilités, retombées et relations des parties prenantes, la ligne de temps du conflit et enfin la cartographie des conflits liées à l’utilisation des ressources.


Pour la seconde journée, les ONGs et médias présents ont eu droit à la présentation des trois étapes fondamentales de la négociation : la préparation de la négociation, la facilitation de la négociation et l’élaboration d’un accord, but recherché quand une négociation est entreprise.

Elhadj Saliou Diallo, coordinateur programme de Guinée écologie, attend de ces jeunes qu’il a formé ces deux jours durant qu’ils soient effectivement doté des outils de négociation leur permettant d’être capables de conduire des négociations. « Dans le cas précis que nous évoquions, nous nous situons dans le déploiement d’importantes infrastructures dans la zone côtière de la Guinée et que des communautés sont concernés par ces déploiements. Et nous aimerions que ceux qui participent à cet atelier soient des bons intermédiaires pour ces communautés, dans le cas où celles-ci ont besoin de négocier notamment des questions liées à l’expropriation de leurs terres, ou alors des impacts environnementaux et sociaux que ces communautés peuvent subir lors de l’implantation d’un projet donné. C’est que cet art de la négociation demande des techniques et des outils, il fallait travailler avec les participants à cet atelier en ayant suffisamment de temps », a-t-il expliqué.

Participant à cet atelier, Morlaye Touré, secrétaire général de l’ONG « Sauvons nos îles», assure avoir beaucoup appris sur la préparation d’une négociation, les étapes à suivre et comment la faciliter. « Sincèrement, j’ai beaucoup appris dans le cadre de la préparation, ce qui permet d’identifier tout ce qu’il faut, le public cible, les associés et mener des enquêtes pour pouvoir établir une meilleure feuille de route dans le cadre de la résolution du conflit », a-t-il fait savoir. Quant à comment il appliquera ce qu’il a appris, l’activiste fait savoir qu’il compte surtout partager ce qu’il a appris de ces deux jours. « Je vais partager avec la structure que je représente et deuxièmement, puisque moi même je suis formateur, partager avec d’autres organisations parce que seul, on ne peut pas impacter », a rassuré Morlaye Touré. Globalement satisfaits, les participant et le formateur ont décidé de poursuivre cet apprentissage à travers des réunions hebdomadaires, afin de performer davantage les participants sur les questions de négociation.

Cette formation s’inscrit dans le cadre du projet de réduction de l’impact des infrastructures sur les écosystèmes côtiers en Afrique de l’Ouest (PRISE), financé par la Fondation MAVA pour la Nature, et mis en oeuvre par le Partenariat Régional pour la conservation de la zone Côtière et Marine de l’Afrique de l’Ouest (PRCM) en partenariat avec Wetlands International Afrique Côte Occidentale (WIACO). Le projet PRISE a pour but principal de réduire les effets négatifs du développement des infrastructures sur les écosystèmes côtiers dans cinq pays de l’Afrique de l’ouest.

Elisabeth Zézé Guilavogui pour www.radioenvironementguinee.org


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