Depuis le lancement du projet Mélakoré Action Plan (MAP) nombreuses activités ont été réalisées. Ce qui nous a permis d’obtenir des résultats sur le terrain. Ces activités sont entre autres : L’identification, sensibilisation et information des parties prenantes. Cette activité a permis non seulement de cartographier les acteurs clés, mais aussi d’établir un accord spécifique entre Guinée Écologie et l’OGPRNF (partenaire indirect) pour le projet. Ensuite, 326 personnes pour 14 villages visités ont été informées et sensibilisées sur les objectifs et attentes du projet. Ainsi, pour prévenir ou gérer les conflits éventuels liés au projet, un mécanisme de sauvegarde sociale et de gestion des conflits a été élaboré, partagé et validé par toutes les parties prenantes.
Il a été question aussi de l’évaluation de l’efficacité de gestion de l’estuaire de Melakoré. Une étape qui nous a permis de savoir la gestion actuelle de l’estuaire de Melakoré, évaluer et analyser, les forces et les faiblesses du système de gestion en place à travers l’outil IMET et des recommandations de gestion formulées.
L’autre aspect du projet était de faire la réalisation d’un inventaire ciblé de la biodiversité. A ce niveau, une campagne de collecte et analyse des données a été menée couvrant les groupes taxonomiques tels que l'ichtyofaune, l'avifaune, les mammifères, les plantes, les mollusques et les crustacés. Après cet inventaire, les résultats indiquent une richesse significative en termes de biodiversité, avec plusieurs espèces documentées.
Pour connaitre les activités qui sont menées par les communautés, une enquête socio-économique a été également réalisée. Cette enquête a permis de faire une cartographie détaillée sur les conditions de vie et des activités économiques des communautés locales vivant dans et autour de l'estuaire. Les résultats de l’enquête ont révélé que la majorité des riverains dépendent fortement des ressources naturelles de l’estuaire pour leur subsistance, avec une forte concentration sur les activités de maraichage, de riziculture, de l’ostréiculture, de saliculture.
Cette initiative régionale a été lancée par le Partenariat Régional pour la Conservation de la zones côtière PRCM, avec le Financement du Fonds Français pour l’Environnement Mondial FFEM, dans l’objection de contribuer au renforcement de la résilience des écosystèmes et des communautés face aux mutations rapides de la zone côtière ouest africaine.
Aliou DIALLO
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