Les espaces marins subissent une pression anthropique croissante de l'homme. L’aquaculture, l’urbanisation, pollution des eaux marines, le réchauffement climatique, sont les facteurs qui modifient profondément les écosystèmes en Guinée. « La situation des aires marines protégées en Guinée, est de façon générale, au niveau régional. Ce réseau appui l’ensemble des Aires Marines Protégées qui appartiennent à l’entité non seulement dans le sens de l’appui à la gestion dans, Mais aussi dans le sens d’appui à la reconnaissance et dans le sens de l’appui aux communautés qui sont les riverains des aires marines protégées. Cela, afin que les Aires Marines Protégées qui sont créées puissent être efficacement gérer dans l’intérêt des populations. Les aires marines protégées s’inscrivent aussi dans les grands paradigmes de la préservation de la biodiversité en Guinée. » entame Colonel Aboubacar Oularé
Pour ce qui le cas de la Guinée, elle possède actuellement 4 aires protégées, « ce qui donne un grand avantage pour la protection de la biodiversité en Afrique de l’Ouest »
Des exploits, il y’en a sur le terrain en Guinée dans le cadre des aires marines protégées dans le pays « La guinée est en train de faire un grand pas dans ce sens, puisque, les Aires Marines Protégées qui sont créées sont entre autres, l’Aire Marine Protégée des îles de l’os, l’Aire Marine Protégée du delta de Kapatchez, l’Aire Marine Protégée des îles Tristao, l’Aire Marine Protégée des îles Alcatraz. » Se félicite Colonel Oularé, coordinateur de l’ONG Ligue guinéenne pour la Nature
Si en Guinée, les aires marine protégées représentent aujourd’hui une utilité publique, elles représentent aussi un enjeu régional, qui s’impose en matière de gestion de la zone côtière. Cet enjeu est non seulement, l’interactions entre les différents écosystèmes et sociaux mais également des menaces dont ceux-ci sont l’objet. C’est pourquoi, leur situation actuelle est une préoccupation pour les acteurs de l’environnement. « Des zones humides d’importance international aussi qui sont classées notamment au niveau du delta du Konkouré, au niveau du Rio pongo sont des sites qui vont être soumis à une gestion. Donc à l’échelle nationale, le processus se poursuit puisque la Guinée aussi a récemment commencé à irriguer les Aires Marines Protégées après le congrès mondial de la conservation de 2003 en Afrique du Sud. C’est donc une nouvelle génération pour la Guinée, mais ce n’est pas un retard par ce que celles qui vont être créées désormais, vont s’inspirer des faiblesses et l’échec de la création des processus de gestion des aires marines protégées. » poursuit Colonel Oularé.
Aujourd’hui les aires marines protégées sont une fierté pour le pays. « Au-delà des processus de gestion, il y’a des processus d’élaboration du plan d’aménagement et de gestion qui sont des interfaces, qui sont des cadres dans les quel les activités vont être mise en œuvre. Je pense que ce processus est salutaire pour la Guinée. » se réjoui dit-il
La dégradation de l’environnement en Guinée reste une réalité. De nombreux facteurs concourent à cela, surtout l’action anthropique de l’homme. De l’exploitation minière, en passant par la carbonisation, mais aussi l’agriculture sur brûli. Des actions qui ont des impacts sur les aires marine protégées « par rapport au cadre environnemental de Guinée de façon globale, je pense qu’il ya une préoccupation. Nous sommes un château d’eau de l’Afrique de l’Ouest comme on aime à le dire, mais nous sommes un pays totalement minier. Et si je vois toute la façade atlantique de la Guinée avec toutes les sociétés minières, avec la construction de tous ces ports en eaux profondes, y’a matière à réfléchir. c’est vrai que les mines vont nous donner de l’argent, c’est le principal pourvoyeur de l’économie en Guinée, mais y’a leur impact qui n’est pas compensé, ce qui concerne la superficie de la mangrove qui est très fragile l’essentiel est aussi que plus de 30% de population guinéenne vie dans la zone côtière, donc les populations qui doivent satisfaire les besoins existentiels, des sociétés minières qui doivent exploiter des ressources minière et qui doivent les exporter et tous ces aménagements ferroviaires, de piste de route, vont avoir un impact assez considérable sur la zone côtière. Il faut aussi avouer que la Guinée a environ 400 concessions minières soit d’exploitation ou d’exploration. » conclu le colonel Oularé.
Il faut dire qu’aujourd’hui, malgré les difficultés sur le terrain qui sont souvent liées à l’effet de l’homme sur l’environnement, la Guinée continue le processus de création des Aires Marines Protégées (AMP). Ce qui donne de l’espoir, que ces espaces de protection des écosystèmes qu’ils soient marins ou terrestres seront le résultat des engagements pris par la Guinée au niveau international dans le cadre de la gestion de sa biodiversité.
Aliou DIALLO
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