Guinée Écologie et son partenaire BirdLife Internationale ont procédé au lancement d’un projet ce mardi. Cette initiative vise à conserver la biodiversité de la classée de Mont Béro situé en région forestière. Ce qui est une bonne lancée dans le cadre la préservation des écosystèmes forestiers. « La forêt classée du mont béro est l’une des forêts classées de la Guinée qui est sous la gestion de centre forestier de N’zérékoré. C’est une forêt extrêmement importante à cause de sa riche biodiversité, faunique et floristique dont il y’a plusieurs espèces menacées qui s’y trouvent. Elle a donc une importance écologie capitale pour la forêt notamment en termes de faune.
Nous avons les chimpanzés qui est aujourd’hui une espèce menacée en danger critique et aussi le pinéal de sierra Leone qui est une espèce d’oiseau aussi bien menacé et très importante pour les relations écologiques. Nous avons aussi d’autre espèces de plante qui sont très menacées, nous avons fait des études fauniques avec l’herbier nationale de Guinée et …. Après Il y’a eu plusieurs espèces de plantes retrouvées, c’est d’ailleurs l’une des raisons qui a fait que le site est considéré comme étant une zone tropicale importante pour plantes (ZTIP).
Le projet vient pour contribuer à la mise en œuvre de l’aménagement de la gestion qui a été élaboré à l’issue de plusieurs études qui ont révélé la richesse mais aussi les menaces qui pèsent sur cette biodiversité de cette forêt de façon général. Donc il y’a eu des plans d’action sont mentionnés et ce projet birdLife vient contribuer à cela. » explique Mamadou DIAWARA, Directeur Exécutif de Guinée Écologie
Pour une meilleure conservation de cette forêts classée de mont Béro parmi tant d’autres en Guinée, plusieurs résultats sont attendus « Premièrement, c’est de réactualiser les connaissances sur la forêt en terme de biodiversité et en terme socio-économique, deuxièmement, il y’aura un volet de restauration donc les espaces qui sont dégradé vont être restauré dans ce sens, troisièmement, il y’aura un volet carbone par ce qu’il y’aura une étude de faisabilité pour pouvoir comprendre les capacités de de séquestration de carbone dans la forêt et quatrièmement , le résultat vas se baser sur les connaissances socio-économiques et au niveau des villages riverains mais aussi des relations de communautés riverains et la forêt. » a-t-il ajouté.
Jean Baptise Desfontaines, Directeur adjoint de birdLife internationale pour la l’Afrique, quant à lui, explique dans quelle mesure son organisation travaille avec Guinée Écologie. Ce qui est d’ailleurs le fruit d’un partenariat entre ces deux organisations. « Nous accompagnons Guinée écologie qui porte folio de projet pour la Guinée, qui intègre des actions des conservation littorale de gestion des sites importants et des espèces importantes en Guinée et puis avec un porte folio croissant autour de la Guinée forestière notamment avec un site primaire qui est l’objet de l’atelier de lancement de la forêt classée du mont béro pour sa biodiversité quelle contient mais aussi par les menaces qui sont de manière croissante affecte l’écosystème avec énormément de dégradation.
Ce qui est aujourd’hui doit être contemplés avec les communautés locales avec les autorités pour pouvoir restaurer, conserver, préserver ce site d’importance à la fois pour la Guinée forestière, mais pour l’Afrique et pour le monde. Ce projet est un financement de base de la Fondation Occitane, pour l’instant nous avons localisé 600 mille euros sur une période de 3ans, mais qui potentiellement pourrait ouvrir la voie vers un financement ou des gestions de longue durée une cogestion entre le gouvernement, les communautés locales et avec l’appui de Guinée écologie de birdLife. » dit-il.
Pour cette journée de lancement du projet, c’est la ministre de l’environnement qui a ouvert les travaux. Pour la cheffe de département de l’Environnement et du Développement Durable, la conservation du patrimoine forestier est un combat de longue haleine. « Je suis très content que ce projet vient de Guinée Écologie et son partenaire Birdlife. Aujourd’hui la conservation des forêts, mais aussi la Biodiversité. Est une préoccupation mondiale. Nous devons tous se mettre au travail, mais aussi continuer à aider les communautés à comprendre les enjeux de la dégradation de ces forêts » a affirmé Madame Safiatou DIALLO.
Aliou DIALLO, Service Communication
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